S03e04 : back to hospital

A que coucou !
Nous nous sommes le 11 janvier 2015 et comme je n'ai pas mis de messages depuis longtemps, je reviens sur quelques événements que j'ai omis de raconter.
Nous en étions restés au séances de kiné apportant une nette progression, mais la visite du chirurgien, fin mai, allez réduire tous ces efforts.


Juste avant nous étions allés à Bassussarry, la maison dans le sud à Biarritz. À cette époque j'avais troquer mes béquilles pour une canne et j'arrivais à me déplacer plutôt correctement, pas longtemps mais quand même correctement. J'étais ravi, je pouvais faire plein de choses, une main libre ma canne dans l'autre bref je gambadais heureux.

Mais cette joie n'allait pas durer. 25 mai 2014, "Monsieur Hiraclidès" appelle l'assistante du chirurgien. Nous entrons et donnons les radios au chirurgien, qui passe bien 15 secondes à les observer sans rien dire. J'avais constaté que lorsqu'il passait du temps à observer les radios, ce n'était pas bon signe. Il se retourne et dis : "bon ça ne consolide pas assez vite, il faut opérer à nouveau". C'était comme si je prenais un coup de massue. Je n'étais pas prêt pour une nouvelle opération. Je lui dis alors "on peut pas attendre pour voir si ça va consolider ?". "Oui" dit-il, "mais vous prenez le risque que le clou casse dans le tibia, et là ce n'est pas une simple opération qu'il faudra faire mais bien recasser le tibia pour retirer le clou !".

Le 5 juin je rentre à l’hôpital pour une 2ème opération. Au lieu d'une autogreffe qui se pratique couramment, il me propose une molécule d'osigraft, nouvelle pratique pour ce genre de problème. Il me rassure en me disant : "pas de problème vous retrouvez votre mobilité une semaine ou deux après l'opération !". Le lendemain après l'opération, je ressens une douleur très forte dans le mollet. Craignant pour une phlébite, je fais un scanner qui détecte un hématome de quelques centimètres. Cela me fait tellement mal que je ne peux plus poser le pied par terre. Tout le travail de kiné qui a été fait est un peu perdu et je suis obligé de recommencer à zéro.

Pendant un mois et demi je déprime un peu jusqu'à un soir ou lorsque Marie rentre je lui dis tout fièrement "Tu sais qu'il y a 25 barreaux à notre mezzanine, dans quatre gros ?" à sa tête je vois que là je déconne un peu. C'est comme ça, j'ai régressé en mobilité, il faut recommencer la kiné ce n'est pas grave c'est juste reculer pour reprendre le bon chemin. Dur à avaler, tout de même !

Bon la suite bientôt, promis

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